BWV 149
Man singet mit Freuden vom Sieg
On chante des chants de victoire
1 . Chœur
Trompettes I-III, Timbales, Hautbois I-III, Basson, Violons I/II, Violes, Continuo
Man singet mit Freuden vom Sieg in den Hütten der Gerechten: Die Rechte des Herrn behält den Sieg, die Rechte des Herrn ist erhöhet, die Rechte des Herrn behält den Sieg!
On chante des chants de victoire dans les demeures des justes. La droite du Seigneur conserve la victoire, la droite du Seigneur est élevée, la droite du Seigneur conserve la victoire !
(Psaume 118,15-16)
2. Air de basse
Violons, Continuo
Kraft und Stärke sei gesungen
Gott, dem Lamme,das bezwungen
Und den Satanas verjagt,
Der uns Tag und Nacht verklagt.
Ehr und Sieg ist auf die Frommen
Durch des Lammes Blut gekommen.
Que la force et la puissance de Dieu soit chantée, l’agneau qui a vaincu et défait Satan qui nous accusait jour et nuit. La gloire et la victoire sont venues sur les croyants par le sang de l’agneau.
3. Récitatif d’alto
Continuo
Ich fürchte mich
Vor tausend Feinden nicht,
Denn Gottes Engel lagern sich
Um meine Seiten her;
Wenn alles fällt, wenn alles bricht,
So bin ich doch in Ruhe.
Wie wär es möglich zu verzagen?
Gott schickt mir ferner Roß und Wagen
Und ganze Herden Engel zu.
Même mille ennemis je ne les crains pas car l’ange de Dieu campe à mes côtés ; que tout tombe et se brise, je reste serein. Comment serait-il possible de se laisser abattre ? Dieu m’envoie toute une troupe d’anges avec leurs équipages.
4. Air de soprano
Violons I/II, Violes, Continuo
Gottes Engel weichen nie,
Sie sind bei mir allerenden.
Wenn ich schlafe, wachen sie,
Wenn ich gehe,
Wenn ich stehe,
Tragen sie mich auf den Händen.
Les anges de Dieu ne faiblissent jamais, ils sont toujours là pour moi. Quand je dors, ils veillent, que je parte ou que je reste, ils me portent toujours dans leurs mains.
5. Récitatif de ténor
Continuo
Ich danke dir,
Mein lieber Gott, dafür;
Dabei verleihe mir,
Daß ich mein sündlich Tun bereue,
Daß sich mein Engel drüber freue,
Damit er mich an meinem Sterbetage
In deinen Schoß zum Himmel trage.
Je t’en remercie, toi mon Dieu bien-aimé ; Néanmoins pousse-moi à me repentir de mon attitude pécheresse et que mon ange s’en réjouisse, qu’ainsi à ma mort il m’emporte au ciel auprès de toi.
6. Air en duo d’alto et de ténor
Basson, Continuo
Seid wachsam, ihr heiligen Wächter,
Die Nacht ist schier dahin.
Ich sehne mich und ruhe nicht,
Bis ich vor dem Angesicht
Meines lieben Vaters bin.
Soyez vigilants, vous saints gardiens, la nuit est presque là. Je me languis et ne trouve pas le repos tant que je ne suis pas en présence de mon Père bien-aimé.
7. Choral
Trompettes I-III, Timbales, Continuo, Violons I et Hautbois I avec Soprani, Violons II et Hautbois II/III avec Alti, Violes avec Ténors, Basson avec Basses.
Ach Herr, laß dein lieb Engelein
Am letzten End die Seele mein
In Abrahams Schoß tragen,
Den Leib in seim Schlafkämmerlein
Gar sanft ohn einge Qual und Pein
Ruhn bis am jüngsten Tage!
Alsdenn vom Tod erwecke mich,
Daß meine Augen sehen dich
In aller Freud, o Gottes Sohn,
Mein Heiland und Genadenthron!
Herr Jesu Christ, erhöre mich, erhöre mich,
Ich will dich preisen ewiglich!
Ah, laisse Seigneur, ton ange, à mon dernier soupir transporter mon âme dans le sein d’Abraham et mon corps dans sa dernière demeure, sans supplice, ni douleur, pour qu’il repose jusqu’au jour du jugement. A ce moment-là éveille-moi joyeusement de la mort, que mes yeux puissent te voir, toi Fils de Dieu, mon Sauveur, trône de grâce ! Seigneur Jésus-Christ, exauce-moi, exauce-moi, je veux te louer éternellement.
À propos
Distribution
Soli : S A T B, Chœur : S A T B, Trompettes I-III, Timbales, Hautbois I-III, Basson, Violons I/II, Violes, Basson, Continuo (+ Violons)
Texte
Auteur du livret : Christian Friedrich Henrici (Picander) 1728 ; (Ernst-Schertzhaffte und Satyrische Gedichte, Teil III (Leipzig, 1732); Facs: Neumann T, p. 342.
1 : Psaume 118,15-16 ;
2 : Christian Friedrich Henrici (Picander)
3 : Christian Friedrich Henrici (Picander)
4 : Christian Friedrich Henrici (Picander)
5 : Christian Friedrich Henrici (Picander)
6 : Christian Friedrich Henrici (Picander)
7 : Strophe 3 du choral « Herzlich lieb hab’ ich dich » texte de Martin Schalling (1569), basé sur les psaumes 18 et 73. Melodie : « Herzlich lieb hab ich dich, O Herr » de Mathias Gastritz (Nüremberg/Amberg, 1571), modifiée par Bernhard Schmid (Strasbourg, 1577).
Références :
BWV | 149,0 https://www.bach-cantatas.com/BWV149.htm |
Titre | Man singet mit Freuden vom Sieg |
ZK (classement chronologique) | 167 |
Date | 29 septembre 1728 |
Liturgie luthérienne | Saint-Michel |
Liturgie réformée | Saint Michel |
AT | |
Épître |
Apocalypse 12,7-12 7Il y eut alors un combat dans le ciel : Michaël et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon lui aussi combattait avec ses anges, 8mais il n’eut pas le dessus : il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. 9Il fut précipité, le grand dragon, l’antique serpent, celui qu’on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la terre et ses anges avec lui. 10Et j’entendis une voix forte qui, dans le ciel, disait : Voici le temps du salut, de la puissance et du Règne de notre Dieu, et de l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu, jour et nuit. 11Mais eux, ils l’ont vaincu par le sang de l’agneau et par la parole dont ils ont rendu témoignage : Ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. 12C’est pourquoi soyez dans la joie, vous les cieux et vous qui y avez votre demeure ! Malheur à vous, la terre et la mer, car le diable est descendu vers vous, emporté de fureur, sachant que peu de temps lui reste.
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Évangile |
Matthieu 18,1-11 Le plus grand, un enfant 1A cette heure-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » 2Appelant un enfant, il le plaça au milieu d’eux 3et dit : « En vérité, je vous le déclare, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, non, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. 4Celui-là donc qui se fera petit comme cet enfant, voilà le plus grand dans le Royaume des cieux. 5Qui accueille en mon nom un enfant comme celui-là, m’accueille moi-même.6« Mais quiconque entraîne la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui attache au cou une grosse meule et qu’on le précipite dans l’abîme de la mer. 7Malheureux le monde qui cause tant de chutes ! Certes il est nécessaire qu’il y en ait, mais malheureux l’homme par qui la chute arrive ! 8Si ta main ou ton pied entraînent ta chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou estropié que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel ! 9Et si ton œil entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu !10« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, car, je vous le dis, aux cieux leurs anges se tiennent sans cesse en présence de mon Père qui est aux cieux. [ 11] |
Choral | Herzlich lieb hab ich dich final de la St Jean |
Psaumes et cantiques | 395 |
Recueil Alleluia | 48/03 (nº7 de la cantate) |
KGB | 65 |
ERG | 651 |